Les dépenses réelles de fonctionnement s’établissent à 129 millions d’euros. La progression est de 3,2 % par rapport à 2009 mais la communauté d’agglomération a gagné entre temps deux communes représentant 8 000 habitants (elle totalise aujourd’hui 26 communes et 225 132 habitants). Les dépenses de personnel (25,8 millions) progressent de 10 %. Cette hausse s’explique pour partie par des transferts de compétences. A périmètre égal, la progression est de 4 %.
La section d’investissement s’équilibre à 88,8 millions d’euros (- 9 %). Les investissements directs de la collectivité atteignent 65 millions d’euros (- 10 %), auxquels s’ajoutent 11,2 millions de subventions d’équipement (- 6 %). La baisse des inscriptions devrait être compensée par une amélioration du taux de réalisation des investissements. L’agglomération espère porter ce taux de 55 à 65 % grâce à une approche plus précise de la programmation pluriannuelle. La voirie mobilisera 20 millions d’euros, soit 30 % du budget d’équipement. Viennent ensuite le programme transports (11,6 millions d’euros) et l’équipement pluvial (10,8 millions).
Recettes
Les recettes réelles de fonctionnement atteignent 140 millions d’euros (+ 5,8 %). L’agglomération bénéficiera d’une dotation de compensation de la taxe professionnelle de 47,9 millions d’euros, en hausse de 10 % par rapport au produit de la TP 2009, grâce à une augmentation des bases. Le produit de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères progresse de 6 % (29,9 millions d’euros), sous l’effet combiné d’une progression des bases et d’un relèvement des taux de 0,84 %.
La collectivité table en revanche sur un tassement du produit du versement transport (15,6 millions d’euros au lieu de 16,6 millions), après avoir constaté en 2009 un fléchissement de la recette par rapport au montant inscrit au budget primitif.
Les dotations et subventions de l’Etat devraient atteindre 39,2 millions d’euros (+ 1,7 %), dont 13,7 millions d’euros pour la DGF (+ 5 %). Cette hausse prend en compte les gains de population liés d’une part à la croissance démographique et de l’autre à l’adjonction de communes supplémentaires.
L’épargne brute passe de 11 à 14 millions d’euros, soit 10 % des recettes réelles de fonctionnement. L’emprunt d’équilibre est fixé à 51 millions d’euros (59 millions en 2009).
Dette
L’encours de la dette atteignait 160 millions d’euros au 1er janvier 2010 (+ 27 millions en un an). Il est légèrement supérieur à une année de recettes de fonctionnement. La part des produits structurés est inférieur à 10 % du montant de la dette.
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