Les éboueurs et égoutiers de l’agglomération Tour(s) plus (Indre-et-Loire) poursuivent leur mouvement et l’ont même accentué en bloquant depuis le 23 mars certains dépôts. Lancé par la CGT, ce mouvement suivi par 60 à 70% % des 220 rippeurs et égoutiers affecte une grande partie de la collecte sur Tours Centre et de Joué-lès-Tours.
La CGT réclame notamment la titularisation de 16 auxiliaires dont « certains sont présents depuis trois ou cinq ans ». D’autres revendications se sont greffées sur ce « refus de la précarité » comme l’augmentation des ratios d’avancement à « porter au maximum légal » et le passage au grade supérieur des agents reçus aux examens ou concours. « On nous demande de passer des concours, expliquent les grévistes, mais notre avancement reste bloqué, ce qui pénalise notre déroulement de carrière ».
Des négociations ont finalement pu s’ouvrir le 23 mars avec Jean-Luc Galliot, vice-président délégué à l’élimination et la valorisation des déchets qui a notamment accepté la « stagiairisation » de sept CDD sur les 13 que demandait la CGT. Deux agents considérés comme inaptes vont par ailleurs être reclassés dans des communes de l’agglomération.
Les négociations n’ont en revanche pas avancé sur les déroulements de carrière : « C’est délicat, explique Jean-Luc Galliot, car nous sommes tenus au statut de la FPT, aux quotas et accords nationaux. Nous ne pouvons pas aller trop loin sous peine d’ouvrir une brèche qui serait utilisée dans d’autres collectivités. » C’est pourquoi une négociation spécifique à cette question était programmée le 24 mars.
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