Le conseil général du Rhône a retenu deux groupements d’entreprises – les seuls candidats – pour poursuivre la construction du Musée des Confluences à Lyon, un chantier arrêté maintenant depuis un an et demi et qui avait, auparavant, déjà connu plusieurs suspensions de travaux.
Les deux groupements d’entreprises, emmenés par Vinci et Leon Grosse, ont fait des offres de base respectivement de 119 millions d’euros et de 99,5 millions d’euros. Le candidat retenu devrait être connu en novembre prochain et aura pour tâche de mener à bien un projet pour lequel le département a déjà versé 60 millions d’euros, notamment à la première entreprise de gros oeuvre, déclarée en faillite en 2008, et à la Société d’équipement de la région lyonnaise.
Le coût du futur musée devient d’ailleurs une préoccupation des élus qui a conduit le président du conseil général Michel Mercier à indiquer que le projet sera financé «sans le recours à l’impôt».
Mentionné à l’origine pour 400 millions de francs (60 millions d’euros) puis adopté par le département pour 90 millions d’euros, le projet est aujourd’hui évalué par Michel Mercier à 176 millions d’euros. Au coût prévisionnel du bâtiment construit par les entreprises, il faut ajouter les dépenses des corps d’état techniques/secondaires, la scénographie, les prestations intellectuelles, les assurances et autres aléas (provisionnés pour six millions d’euros).
Selon Michel Mercier, le conseil général compte 137 millions d’euros de recettes disponibles et mise sur 38 millions d’euros de recettes complémentaires grâce à un programme de cession du patrimoine (immeubles du Sdis, des services centraux, du laboratoire vétérinaire et même un lycée horticole). Prévu pour être livré aux alentours de 2008, le Musée des Confluences pourrait entrer en service avec «la réforme territoriale», dixit Michel Mercier, soit en 2014.
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