Cette opération, qui coûtera 8,5 millions d’euros est le fruit d’une réflexion menée depuis 2004 par les élus locaux, devant les difficultés d’alimentation en eau potable des deux cités. Le projet a fait l’objet d’une large concertation menant à la constitution d’un syndicat intercommunal entre les trois partenaires, baptisé Sytepol (Syndicat de transport d’eau potable de l’ouest de Limoges).
La capitale porcelainière, qui gère son eau en régie municipale, dispose d’importantes ressources (cinq retenues d’eau, une prise en Vienne, 11 millions de m3, un an de réserve) qui lui permettront d’alimenter les 16.000 habitants des communes bénéficiaires.
L’opération, menée par le Sytepol consiste en la mise en place d’une conduite de 400 mm (puis 300, puis 200) via un réservoir d’eau potable construit pour l’occasion par la ville de Limoges dans le secteur de Bellegarde (7.500 m3).
Des installations de pompage et des équipements de télésurveillance sont également prévus, le tout sous la responsabilité de l’usine de traitement limougeaude de La Bastide.
Prix maîtrisé
Les besoins des deux cités sont estimés à 1,36 millions de m3 par an. Le prix de vente du m3 sera déterminé en fonction du nombre d’utilisateurs et une convention a été passée entre la direction de l’eau de Limoges et le Sytepol pour mener à bien cette opération.
Les premiers tours de robinet seront donnés à la fin de l’été 2010 après 11 mois de travaux qui auront mobilisés 70 personnes. Le financement sera assuré par le syndicat, sur ses fonds propres, aidé par le conseil général de la Haute Vienne (13%) l’Agence de l’eau Loire Bretagne (20%) et l’Europe au titre du Feder.
Limoges, qui alimente déjà 13 communes de sa périphérie propose un prix maîtrisé de 2,55 euros le m3 pour ses usagers, assainissement compris.
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