Dépenses
Les dépenses de fonctionnement – 620,1 millions – sont quasi identiques à celles de 2009 (- 0,1%). Les charges de personnel qui représentent moins de 11% du total des dépenses générales du budget et 18,2% environ des dépenses de fonctionnement, s’élèvent à 112,9 millions (+ 4,36% par rapport à 2009).
En revanche, les autres dépenses de fonctionnement, hors intérêts de la dette (25,9 millions) s’élèvent à 481,3 millions, presque identiques à celles de 2009 (+0,27%).
Il s’agit, pour les postes les plus lourds, de la charge du réseau transports, désormais géré par Kéolis (160,1 millions, en hausse de 8,48%), des reversements effectués par la CUB (attribution de compensation/DSC/FDPTP) soit 87,9 millions, en baisse de 5,74%, de la contribution au SDIS (53,9 millions), et de diverses autres charges courantes et d’entretien (135,2 millions, – 3,78%).
Investissements
Les dépenses d’investissement se poursuivent encore à la hausse : 414 millions soit plus 4,92%, dont 360 millions au titre des dépenses directes (310 millions d’euros) et indirectes (50 millions) d’équipement. Une année faste : parmi les sept priorités, la voirie (113 millions), les transports (65 millions), l’urbanisme et l’habitat (64 millions), l’assainissement (59 millions), l’administration générale (21,2 millions), l’environnement ( 16), le développement économique (11 millions). Le PPI des quatre prochaines années (2010-2014) affiche un investissement de près de deux milliards (1 953 millions).
Recettes
Les recettes totales de fonctionnement doivent rapporter 874,8 millions d’euros en 2010 (+1,64%). L’EPCI a décidé d’augmenter modérément la fiscalité directe : la TP demeure le premier poste en montant avec 356,4 millions (+ 2%). Le versement transport doit rapporter, lui, 123,8 millions, en hausse de 1,5%. La troisième fiscalité importante – la TEOM – doit rapporter 70,4 millions (+ 2%). Ce poste impôts et taxes (550,7millions) représente 53,2% des recettes générales totales et 63% des recettes de fonctionnement.
Les deux autres postes sont les dotations globales de l’Etat pour 19% des recettes, avec 196,4 millions, presque en stagnation par rapport à 2009, et les produits d’exploitation à 127,7 millions, soit 12,3% des recettes. Parmi elles, les recettes du réseau transports (55,6 millions, en hausse de 14,4%).
En 2009, le FCTVA a rapporté 24,7 millions. Renouvelé, il sera de 23,8 millions en 2010.
Emprunts et endettement
L’annuité de la dette s’établit à 75,6 millions, en baisse de 11,72%, dont 49,7 millions de capital (66% de la dette) et 25,9 millions d’intérêts (34%). Ces derniers diminuent de 20,81% et représentent 3% environ des recettes de fonctionnement.
Au 1er janvier 2010, l’encours de la dette s’élevait à 570,8 millions, en diminution de 8,34% par rapport à 2009. La prévision d’emprunt s’élève à 91,4 millions pour 2010, soit, avec les restes à réaliser d’emprunts qui s’établissent à 225 millions à ce jour, un besoin prévisionnel global qui devrait s’élever cette année à 316 millions.
La capacité d’autofinancement augmente en 2010 : l’épargne brute s’établit à 254,7 millions contre 239,8 millions en 2009, soit 29% des recettes de fonctionnement. L’épargne nette représente, elle, 205 millions (186,9 millions en 2009).
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