Qualifié par les élus de « budget charnière » en raison des incertitudes soulevées par les réformes en cours, il atteint 34.363.645 euros (budgets annexes compris) contre 33.968.000 euros en 2009. Ses frais de fonctionnement, dans lesquels on ne relève aucune explosion notable sur un poste ou un autre, s’élève à 21.503.645 euros (dont une masse salariale de 8.720.000 euros) légèrement supérieur au précédent (20.798.325 euros).
Du côté des investissements, on note une baisse sensible du remboursement du capital d’emprunt, et un projet important avec la réhabilitation d’une salle de spectacle. Au total, on arrive à 12.960.000 euros , ce qui est un peu moins qu’en 2009 (13.170.000 euros).
Endettement : 940 euros par habitant
Côté recettes, la ville de Guéret a profité de mesures de remboursement anticipé au titre du FCTVA, percevant sur le dernier exercice les deux années 2007-2008 (sommes non précisées). Les taxes ne devraient pas évoluer considérablement, les bases étant actuellement en cours de calcul. La dotation 2009 aura pâti de l’effondrement de la DGE et de la baisse de la DSU mais la collectivité aura profité d’une DGF exceptionnelle pour sa salle de spectacle de 640.000 euros pour les travaux estimés à 3.000.000 euros.
L’Etat, l’Europe, la région et le département ayant de leur côté apporté des subventions estimées à 75% du total.
Le niveau d’endettement de la première ville creusoise est faible, à raison de 940 euros par habitant, et les encours de la dette sur le budget général par rapport aux recettes réelles de fonctionnement est de 58%. L’épargne disponible se chiffre à 700.000 euros et cumule à 15.000 euros en intégrant le FCTVA. Les services financiers préfèrent parler de cette épargne plutôt que la capacité d’autofinancement qu’ils ne souhaitent pas révéler.
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