Un budget voté par les élus avec la volonté affirmée de l’équilibre : du maintien de l’autofinancement par la maîtrise de l’évolution des dépenses de fonctionnement au même niveau que les recettes de fonctionnement dans un contexte de baisse globale des recettes de fonctionnement, sans augmentation des taux communaux d’imposition et la maîtrise de l’endettement.
Aussi, les dépenses de fonctionnement représentent-elles, à 244 millions d’euros, 73,2% des dépenses totales, en baisse de 0,2% par rapport à 2009.
La masse salariale, quant à elle, représente 55% des dépenses de fonctionnement, en hausse de 1,4% à 136 millions d’euros. A noter une substantielle baisse de 16% des frais financiers à 9,4 millions d’euros.
De leur côté, les dépenses d’investissements s’élèvent à 89,1 millions d’euros, en baisse de 5,1%. L’essentiel de ce budget va au programme d’équipement (63,4 millions d’euros, projet de tramway, d’aménagements nautiques…), même s’il recule de 8,1%, et au remboursement des emprunts, en hausse de 9,4%
Recours au FCTVA en 2009
Quant aux recettes, les dotations de l’Etat reculent de 2,3% à 72,8 millions d’euros, à l’instar de la dotation globale de fonctionnement (DGF) forfaitaire (-2,5%) à 54 millions d’euros, ou encore de la dotation de compensation de la taxe professionnelle (DCTP) qui recule de 15,8% à 2,8 millions d’euros, cependant que la DGF péréquation augmente de 3,2% à 10,7 millions d’euros.
Concernant le niveau d’emprunt, il grossit de 38,7% par rapport à 2009, représentant 48 millions d’euros en 2010, aucun emprunt n’étant exposé à des produits toxiques.
Pour sa part, le niveau de la dette est en hausse de 0,7% au premier janvier 2 010, à 235 millions d’euros. Tout comme la capacité d’autofinancement qui atteint 18,5 millions d’euros en augmentation de 0,6%.
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