Dépenses
La ville voit ses dépenses de fonctionnement monter de 3,27%, à hauteur de 297,4 millions d’euros. Les charges de personnel, soit 173,3 millions, augmentent sensiblement (+ 3,7%), notamment du fait de l’évolution du GVT mais aussi de la mise en place d’un protocole signé avec les organisations syndicales en juillet 2009. Elles représentent 58,29% des dépenses réelles de fonctionnement.
La section d’investissement mobilise cette année 183 millions d’euros (+12,9%). Les dépenses d’équipement progressent fortement, de 100 à 120 millions. La ville consacre 44 % de son budget au cadre de vie, l’habitat et le logement, 12,5% à la politique éducation-jeunesse, citoyenneté et proximité, 11,8% aux sports, et 11,3% à la culture et aux manifestations. Lille, qui avait utilisé le dispositif FCTVA l’an dernier, reconventionne en 2010.
Recettes
La collectivité verra en 2010 ses recettes de fonctionnement augmenter de 3%, à 324 millions. Les recettes fiscales ne bénéficient pas d’une augmentation des taux, inchangés depuis dix ans, mais de la poussée des bases (+ 2,6%). Ainsi la ville va-t-elle lever 122 millions d’euros, soit 3 millions de plus que l’exercice antérieur.
Lille attend un recul net des droits de mutation (-6,2%), mais une poussée très forte de la contribution du nouveau casino Barrière (+ 53,7% à hauteur de 10,3 millions). Les dotations et subventions d’Etat augmentent en moyenne de 3,2%, pour une enveloppe globale de 97,6 millions.
La DGF s’accroît de 2,26%, mais la ville chiffre la hausse réelle à 0,9%, compte tenu d’un effet de hausse de population sous estimé au BP 2009. La DSU est, elle, confortée de 2%.
Emprunts et dettes
La commune va accroître fortement son recours à l’emprunt en 2010, à hauteur de 80 millions d’euros (65 millions en 2009), une progression revendiquée. La dette de la ville, qui atteignait 159 millions d’euros fin 2008, s’élève fin 2009 à 187 millions d’euros, soit une capacité de désendettement de 6,5 années. Pour autant, la gestion de la dette permet de réduire les frais financiers sensiblement. Et globalement, la capitale des Flandres maintient son épargne brute au niveau de 2009, soit 27,5 millions d’euros.
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