Dépenses
Les dépenses de fonctionnement (69,3 millions d’euros) vont diminuer de 1,3 millions avec des économies notamment sur la communication et la location de bâtiments.
Mais ce poste est grevé par un contentieux ancien avec un promoteur nécessitant 320.000 euros de provision.
Les charges de personnel (39,2 millions d’euros) connaîtront une hausse proche de 2% qui s’explique en particulier par la volonté de revaloriser les salaires des agents de catégorie C.
Les grandes priorités de la ville restent l’éducation (16,6 millions), le cadre de vie-environnement (11,1 millions), l’urbanisme-logement (9,1 millions).
La ville va cependant réduire de 13,7% ses subventions aux diverses associations et structures de la ville (4,4 millions).
Les crédits d’équipement progresseront légèrement (15,6 millions contre 14,5 millions en 2009) avec en particulier 3,15 millions pour le plan de renouvellement urbain des quartiers nord et un million pour le centre ville.
Recettes
Les recettes de fonctionnement (74,9 millions d’euros) ne progresseront que de 0,4% avec une stabilisation de la fiscalité (30,4 millions) même si le produit de la taxe d’habitation diminuera de 800 0000 euros.
De même, les dotations de l’Etat (17,8 millions) sont orientées à la baisse alors que la dotation communautaire est stabilisée à 18 millions.
Emprunts et dettes
Face à « ce budget sous contrainte » comme l’a expliqué le maire Marc Gricourt (PS), la ville va donc recourir à une hausse des taux de fiscalité qui sera comprise entre 4 % et 8%. Cette hausse permettra de contenir l’emprunt (9,9 millions contre 6,8 millions en 2009) même si la dette poursuit sa progression à plus de 60 millions avec une capacité de désendettement de 8 ans.
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