Dépenses
Les dépenses de fonctionnement représentent 57,3 % du budget primitif 2010, à 632,8 millions d’euros et sont en hausse de 2,55 % par rapport à 2009. Les charges de personnel, quasiment 10 % du budget, se chiffrent à 110,3 millions et augmentent de 4,3 %. Les dépenses de fonctionnement « transports et communications » augmentent de 10,5 % à 125,7 millions et celles de formation de 2 % à 202,2 millions.
Les dépenses d’investissement, de 471,8 millions, augmentent de 0,9 % en 2010. 177,7 millions iront sur l’éducation (- 7,5 %) et 100,5 millions sur les transports et communications (+ 5,5 %), les deux plus gros postes.
Recettes
La région Languedoc-Roussillon reconduit en 2010 les taux des taxes sur le foncier bâti (4,86 %) et non bâti (5,37%). Grâce à la croissance des bases, la taxe foncière devrait rapporter 131,7 millions (+ 3,6 %) et la dotation de taxe professionnelle est fixée à 102 millions.
La région estime perdre 5 millions d’euros en raison de la non-prise en compte du dynamisme des bases de TP. La fiscalité directe apporte au total 21 % du budget et 233,3 millions d’euros, en progression de 2 %.
Les dotations de l’État représentent 34 % des recettes de la région (372,4 millions) et augmentent de 0,5 %. La DGF sera de 228,7 millions (+ 0,4 %), les dotations de décentralisation de 101,2 millions (- 0,2 %). Les allocations compensatrices de fiscalité locale se montent à 9,4 millions. 33,1 millions doivent venir de la contribution au développement de l’apprentissage et du fonds national de développement et modernisation de l’apprentissage.
La dotation fiscale de la TIPP apporte 12 % des recettes budgétaires et la fiscalité indirecte (taxes sur les cartes grises et modulation régionale de la TIPP) 10 %.
Le FCTVA rapportera 36,8 millions en 2010, somme en forte augmentation de 20,3 %. Enfin, 37,5 millions de « recettes diverses » viennent des fonds européens, du contrat d’objectifs et de moyens de l’apprentissage…
Emprunts et dettes
L’emprunt d’équilibre est fixé à 214 millions d’euros en 2010 (19,4 % des recettes), 4 millions de plus qu’en 2009. La part des investissements autofinancés est de 52 %. La charge de la dette (exempte de produit « toxique » selon le directeur des finances) baissera en 2010 de 13,2 % à 44,1 millions d’euros (4 % des dépenses). 26,8 millions seront utilisés pour un remboursement en capital et 15,5 millions pour le paiement des intérêts.
Thèmes abordés
Régions