La conférence de Rio de 1992 a marqué le coup d’envoi de la politique française en matière d’achats publics durables. Depuis, incitées notamment par le code des marchés publics, des collectivités territoriales, de plus en plus nombreuses, se sont engagées dans une démarche d’achat responsable qui dépasse le seul respect de critères environnementaux.
Au conseil général des Alpes-Maritimes, sont par exemple concernés le traitement phytosanitaire à l’eau chaude des mauvaises herbes bordant les routes, les fournitures ou le mobilier de bureau, les produits d’entretien biologiques, certains véhicules ou même une fontaine de nettoyage biologique pour l’atelier de mécanique.
Des applications variées – De son côté, le conseil général du Puy-de-Dôme a lancé en 2011 une plateforme de mise en relation directe de structures de restauration collective et de producteurs locaux, rassemblant pour l’heure une centaine d’acheteurs et quelque 160 fournisseurs locaux. Une façon de promouvoir les ...
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