Cette délégation qui prévoit 175 millions d’euros d’investissements fait suite à une première DSP «haut débit» conclue en 2004 avec l’opérateur LD Collectivités. Cette DSP est considérée par le département comme un «grand succès» avec la création du réseau Médialys qui équipe 45.000 foyers alors qu’une centaine d’entreprises bénéficient déjà du très haut débit et que 400 foyers situés en zones blanches sont connectés via satellite ou Wimax.
Ce premier plan haut débit de 65 millions d’euros a bénéficié d’une subvention de 20 millions d’euros du conseil général. Mais Eric Doligé, président du CG est conscient des limites du haut débit : «avec les infrastructures numériques actuelles les débits vont devenir insuffisants à moyen terme pour accompagner le développement du Loiret. Seule une initiative publique permettra de répondre efficacement à ces besoins.»
Le conseil général est avant tout persuadé d’un «risque de décrochage du Loiret vis-à-vis de l’Ile-de-France qui s’engage dans le très haut débit».
La future DSP va imposer un échéancier fixe au délégataire :
- début 2013, raccordement d’Orléans qui bénéficie déjà de la desserte Numéricable ;
- 2015 : raccordement très haut débit des zones urbaines denses ;
- 2019 : création dans chaque commune quelle que soit sa taille d’un point de raccordement très haut débit.
Plusieurs partenaires vont être associés à ce plan numérique : les villes et agglomérations d’Orléans et Montargis, la commune de Saint-Jean-de-Braye et l’Association des maires du Loiret.
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