« Jusqu’à présent, la tendance était à fermer les gares, aujourd’hui, on en ouvre une nouvelle, c’est rarissime » s’est félicité Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes. Qui plus est, l’ouverture a lieu en centre-ville, entre les gares de la Part-Dieu et Perrache, et a été rendue possible grâce à l’apport financier des collectivités puisque le conseil régional et le Grand Lyon financent respectivement 36,5% et 37% du coût total (31 millions d’euros) aux côtés de RFF (19,8%), du Sytral (5,3%) et de la SNCF (1,4%).
La nouvelle gare (avec un quai de 250 mètres de long, couvert en partie par une marquise) sera desservie par 102 trains régionaux quotidiens, principalement en provenance et à destination du nord-Isère (vers Bourgoin-Jallieu) et de l’axe nord-sud (Mâcon, Villefranche s/ Saône, Vienne, Valence). Jean-Macé devrait compter plus de 3800 voyageurs par jour à l’ouverture et environ 7000 à 8000 voyageurs/jours à l’horizon 2020. Le trafic TER sera connecté aux différents modes de transport de la place Jean-Macé (du nom du fondateur de la Ligue de l’enseignement en 1866) : métro B, tramway T2, une dizaine de lignes de bus, Vélo’V, taxis, Autolib. C’est « un cas d’école à présenter dans tous les lieux où l’on parle d’intermodalité » a indiqué Hubert du Mesnil, président de RFF.
Thèmes abordés
Régions