En matière de disponibilité des liquidités, le paysage financier a considérablement changé entre 2012 et 2013 mettant un terme au phénomène de crédit crunch.
Selon Thomas Rougier, directeur des études à la Banque postale, plusieurs phénomènes expliquent cette inversion de tendance : une demande plus faible de la part des emprunteurs, l’enveloppe de 20 milliards d’euros de la Caisse des dépôts, la présence des préteurs historiques, l’arrivée d’un nouvel acteur avec la Banque postale, l’élargissement de l’offre de la BEI (Banque européenne d’investissement) et le recours direct sur les marchés obligataires.
Toutefois, Thomas Rougier a tempéré cet enthousiasme lors des assises de l’Afigèse le 26 et 27 septembre à Reims, en indiquant que « le contexte reste fragile, car le modèle de ...
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