Dans le débat actuel relatif à la « validation » du taux effectif global (TEG), intégré au PLF 2014, qui permettrait aux banques de ne plus être sanctionnées qu’à hauteur de la différence entre le TEG affiché et le coût réel de l’emprunt, l’utilité du TEG, comme indicateur synthétique et normalisé du coût d’un emprunt(1), est oubliée.
L’existence et la nature de cet indicateur sont pourtant fondamentales.
Si certains qualifient d’« inique » la sanction relative au TEG pour le prêteur, il nous semble au contraire que seule une sanction significative peut protéger l’emprunteur de la position de force du prêteur en matière d’octroi de prêts.
Pour rappel, en effet, la finalité du TEG (et les contraintes réglementaires qui en découlent) est de ...
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