Gérard Miquel, président du conseil général du Lot, a engagé les négociations pour créer un syndicat départemental de l’eau, dont l’action viserait à organiser un meilleur partage des ressources et l’interconnexion des « gros tuyaux ».
Selon le président, « avec une quarantaine de syndicats d’eau et 78 communes indépendantes, le Lot est confronté à une réelle vulnérabilité quantitative et qualitative en matière d’eau. Nous dénombrons aujourd’hui 183 points de captage. Il nous faudrait réduire ce nombre à 64 afin d’apporter une plus grande sécurité ».
Le président souhaite que cette nouvelle entité prenne modèle sur le fonctionnement du Syded(), un Epic, qui assure au niveau départemental la collecte et le traitement des déchets. Cette nouvelle organisation de l’eau devrait sortir de l’impasse une partie du territoire, qui, menacée de sécheresses à répétition, ne bénéficie pas des équipements pour y faire face. La création d’une structure départementale devrait aussi permettre de peser plus lourd lors des négociations avec des groupes privés. Les syndicats de l’eau actuels conserveraient la maîtrise de la distribution sous forme de régie ou de fermage.
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