Jean-Louis Borloo a signé à Valenciennes le projet de renouvellement urbain de la ville dont il préside encore l’agglomération. La convention prévoit un investissement global de quelque 110 millions d’euros, en incluant les équipements publics.
La contribution directe de l’Anru atteint quant à elle 36 millions d’euros. Deux autres conventions doivent être prochainement signées dans l’agglomération valenciennoise. La première à Beuvrages (pour une aide de l’Anru attendue de 33 millions) et l’autre dans le « corridor minier » menant de Valenciennes à la Belgique (50 millions attendus). Avec l’effet levier, la rénovation urbaine devrait générer quelque 400 millions d’euros d’investissement dans l’agglomération, indique Jean-Louis Borloo à la Gazette.
En marge de cette officialisation, le ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement a signé un avenant très important à la convention liant l’Etat et le conseil régional sur la politique de la ville. Au terme de ce premier accord, l’Etat apportait 750 millions d’euros, la région 250. Pour intégrer les spécificités de la région et adapter le dispositif, l’avenant porte le volume global des investissements à 930 millions pour l’Etat et 310 millions pour le conseil régional, en préservant le rapport de 1 à 3. « A côté de la liste des 42 communes prioritaires, il fallait une prise en compte des droits acquis des communes appartenant aux périmètres grand projet de ville ou grand projet urbain et qui voulaient une prolongation de leur projet », explique René Vandierendonck, vice-président du conseil régional.
Ce dernier propose en outre à l’Etat, dans le cadre des futurs contrats de projets en cours de négociation, d’intégrer un volet rénovation urbaine pour prendre en compte les communes qui ont des besoins importants de requalification mais dont les dossiers ont été retardés.
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