Le tribunal administratif de Montpellier pourrait prochainement annuler un arrêté municipal interdisant l’édification d’antennes relais de radiotéléphonie à proximité de certaines constructions, en particulier d’établissements scolaires.
Saisi d’un recours en annulation déposé par l’opérateur Orange, le tribunal vient de se pencher sur cet arrêté municipal pris en octobre 2002 par Claude Arnaud, maire de Lunel (Hérault). Le commissaire du gouvernement a demandé son annulation, estimant qu’aucune étude scientifique précise ne pouvait actuellement étayer les risques sur la santé évoqués par le maire pour interdire la mise en place d’antennes relais à proximité d’établissements scolaires ou de bâtiments d’habitation.
En s’appuyant sur un rapport d’experts, le commissaire du gouvernement a notamment souligné dans ses conclusions qu’il « n’apparaît pas que les antennes des opérateurs ont des effets thermiques » devant conduire à leur interdiction dans certaines zones. Le tribunal administratif de Montpellier rendra sa décision fin juin ou début juillet.
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