La fréquentation des bus urbains à Gap, gratuits depuis le 1er novembre 2005, a augmenté de 15 à 20% et notamment le mercredi et le samedi, a indiqué le 19 juin l’adjoint aux transports de la ville, Dominique Meyer.
Le maire (UMP) de Gap, Pierre Bernard-Reymond, avait décidé de tester cette mesure pendant un an. « La gratuité existait déjà pour tous les élèves, pour les personnes âgées de plus de 60 ans et pour les chômeurs, et les recettes commerciales ne représentaient que 80.600 euros, soit 5% d’un budget de fonctionnement de 1,6 million d’euros », explique-t-il.
« Aucun cas de vandalisme n’a été signalé, alors que c’était une des craintes des conducteurs », a ajouté M. Meyer, qui indique qu’il n’y a pas de raison pour que la mesure ne soit pas pérennisée.
« Cette mesure permet de diminuer la pollution et aux habitants de moins souffrir de la hausse des prix du carburant », selon le maire, précisant que son coût en terme de fiscalité locale représentait +0,3% du budget. Le budget de Gap s’élève à 36 millions d’euros.
Gap, préfecture des Hautes-Alpes, aussi vaste que Paris mais peuplée de 40.000 habitants, possède 15 bus urbains avec 33 salariés.
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