Le conseil général de Haute-Garonne a réitéré le 26 juin, par 49 voix contre 4, son refus de création d’un nouvel aéroport pour desservir la région toulousaine.
Appelés à se prononcer sur une étude commandée par l’Etat sur l’augmentation à long terme du trafic de l’aéroport de Toulouse-Blagnac et son impact sur l’environnement, les élus du département –en majorité socialistes– ont considéré, comme ils l’avaient fait en 2003, que les évaluations de trafic sont surestimées.
Dans leur délibération, les conseillers constatent que l’étude menée par la société BIPE donne un trafic de 11,9 millions de passagers à l’horizon 2030 alors qu’une précédente étude de l’Etat datant de 2003 parvenait au même chiffre à l’horizon 2020. Ils notent aussi que le BIPE sous-estime l’impact du TGV Paris-Bordeaux-Toulouse à l’horizon 2020.
En conclusion, le conseil général « n’estime pas utile de prévoir un site susceptible d’accueillir, à long terme, une éventuelle plate-forme aéroportuaire ».
La séance a donné lieu à des échanges très vifs entre le président du conseil général, Pierre Izard (PS), et le maire UMP de Toulouse, Jean-luc Moudenc, favorable à la constitution d’une réserve foncière au cas où la construction d’un nouvel aéroport s’avèrerait nécessaire.
Un collectif d’une soixantaine d’associations et un collectif d’élus de 105 communes militent contre l’implantation d’un nouvel aéroport dans la région toulousaine.
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