Les opposants au contournement autoroutier de Bordeaux ont réclamé le 4 juillet la création d’une commission rassemblant tous les acteurs concernés afin de reprendre à zéro le dossier.
Lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale, les représentants d’associations et le député-maire de Bègles Noël Mamère (Verts) ont insisté sur le fait que leur opposition au contournement de Bordeaux allait au-delà « d’appartenance politique particulière ».
Les uns ont dénoncé l’impact en terme environnemental du projet qui prévoit la construction d’un grand pont sur l’estuaire de la Gironde, les autres, l’impact sur le vignoble bordelais, et d’autres encore les méfaits du transport des marchandises par camions.
A la mi-juin, le président PS du conseil général de la Gironde, Philippe Madrelle, a demandé au ministre de l’Equipement Dominique Perben un « moratoire sine die » sur le projet.
Les opposants réclament la création d’une commission Etat-collectivités locales-acteurs privés-associations. A charge pour elle de rédiger un livre blanc sur la base duquel devra être engagé, selon eux, un nouveau débat public. D’ores et déjà, sous la bannière « ni ici, ni ailleurs », ils ont recueilli quelque 30 000 signatures, déposées à la préfecture de Gironde, pour protester contre le contournement.
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