L’Agence de solidarité numérique (ASN), présidée par Gérard Collomb (Grand Lyon), et le Fonds de solidarité numérique (FSN), présidé par Guy-Olivier Segond (conseil d’Etat du canton de Genève) ont signé un contrat de service sur les missions d’expertise et d’accompagnement des dossiers instruits par l’ASN pour le compte du Fonds de solidarité numérique.
Créé en 2004 pour lutter contre la fracture numérique mondiale, le Fonds, implanté à Genève, dispose aujourd’hui de huit millions d’euros grâce aux contributions de certains membres fondateurs (12 Etats et 12 collectivités) et au « 1% numérique » sur les marchés publics (analogue à la taxe sur les billets d’avion), ce dernier dispositif étant inapplicable en France actuellement.
« Nous sommes prêts, le moment venu, à déposer une proposition de loi qui s’inspire d’un texte du sénateur Michel Thiollière sur la coopération décentralisée », a indiqué le 13 juillet Gérard Collomb.
Dans l’année, l’Agence de solidarité numérique, basée à Lyon, devrait instruire 150 dossiers constitués de « projets locaux et communautaires inférieurs à 350 000 euros et excluant les infrastructures ». Autres caractéristiques, les projets concernent « des demandes insolvables de façon à créer de nouvelles activités et de nouveaux marchés, qui respectent la diversité culturelle, la production de contenus locaux et qui sont aisément reproductibles ».
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