Une vingtaine d’élus de gauche du Val-de-Marne, dont le président du conseil général et des parlementaires, ont écrit le 28 août à Jacques Chirac pour lui demander de nommer un médiateur chargé de trouver une solution à l’occupation par 200 personnes d’un gymnase de Cachan.
« Aux portes de Paris, en ce moment même, s’accumulent les conditions d’un sinistre humanitaire », indiquent les signataires de la lettre qui demandent au Président de la République de nommer un médiateur pour « renouer les fils du dialogue » entre l’Etat et les familles.
Le président du conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier (PCF), le député-maire de Cachan, Jean-Yves Le Bouillonec (PS), le député-maire de Créteil, Laurent Cathala (PS), plusieurs sénateurs et élus de gauche du département soulignent que « les solutions d’hébergement proposées jusqu’à ce jour s’avèrent inopérantes » et que dans le gymnase la situation sanitaire se dégrade.
Depuis le 18 août, lendemain de l’évacuation du squat de Cachan, quelque deux cents personnes vivent entassées dans le gymnase du groupe scolaire Belle-image que le maire de Cachan, Jean-Yves Le Bouillonnec (PS), avait mis à leur disposition pour quelques jours.
Le maire a indiqué lundi à la presse que les familles devraient quitter le gymnase mitoyen d’une école avant le lundi 4 août, jour de la rentrée des classes.
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