Le préfet du Val-de-Marne, Bernard Tomasini a réagi au recensement par la ville de Cachan des ex-squatteurs hébergés dans un gymnase. Selon lui, sur les 538 personnes dénombrées le 17 août, 170 sont actuellement hébergées à l’hôtel, quelque 200, se sont « volatilisées dans la nature » et 150 occupaient le gymnase à l’origine. La mairie a pour sa part recensé 516 personnes déclarant être hébergées au gymnase. Mais ce chiffre « ne correspond pas à la réalité d’occupation du gymnase », a-t-elle admis.
M. Tomasini a répété que le recensement faisait état d’un besoin de relogement de 222 personnes issues de 98 familles. Au total 35 logements ont été proposés, dont 28 par la préfecture du Val-de-Marne, selon M. Tomasini. Par ailleurs, 45 chambres de foyers Sonacotra d’Ile-de-France sont à la disposition des célibataires en situation régulière. Pour les personnes en situation irrégulière et ayant épuisé toutes les voies de recours, « elles sont éligibles à l’expulsion », a répété le préfet.
Le maire de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) Joseph Rossignol a quant à lui proposé d’accueillir les hébergés du gymnase dans des locaux situés sur sa commune. Jean-Paul Huchon a demandé par lettre au Premier ministre de nommer un médiateur dans cette affaire. Les signataires soulignent que, « depuis l’évacuation du squat de Cachan, il y a bientôt deux semaines, la situation des expulsés est dans l’impasse « . Préfecture, mairie et associations continuent à chercher une solution de relogement.
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