La mairie de Paris a affirmé le 8 septembre qu’il revenait à l’Etat de décider de l’utilisation de locaux et terrains dont elle s’est portée acquéreuse à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), ville dont le maire souhaite les utiliser pour y reloger les anciens squatteurs de Cachan.
M. Rossignol, maire de Limeil-Brévannes, a annoncé le même jour avoir pris un arrêté de réquisition de ces locaux appartenant au ministère de la Défense, toutefois soumis à une autorisation préfectorale.
Cet arrêté de réquisition, prévu dans le code général des collectivités territoriales, ne pourra toutefois entrer en vigueur qu’avec l’aval du préfet du Val-de-Marne.
M. Rossignol avait déjà demandé, la semaine dernière, au préfet de réquisitionner ces locaux, mais celui-ci avait refusé.
Selon le directeur de cabinet du préfet, l’Etat et le ministère de la Défense, propriétaire du site estiment que le site « souffre de carences en terme de sécurité incendie » et qu' »il faudrait plusieurs semaines de travaux (…) pour le rendre habitable ».
Selon M. Rossignol, une semaine de travaux, prise en charge par le conseil général PCF du Val-de-Marne, suffirait pour rendre habitables les 6.600 m² de bureaux.
Le gouvernement entend régler le problème du squat de Cachan «dans l’esprit de la règle républicaine», a déclaré Dominique de Villepin.
Thèmes abordés