Si la Société de financement local (Sfil) veut lancer son émission inaugurale avant la fin de l’année, l’Etat va devoir, de nouveau, mettre la main à la poche. Le montage complexe retenu dans le cadre du démantèlement ordonné de Dexia l’exige en effet.
Plutôt que de concentrer les encours toxiques de Dexia et de sa société de crédit foncier DMA dans une structure de cantonnement, l’Etat a choisi d’intégrer DMA, rebaptisée Caffil, à la nouvelle banque publique des collectivités, La Banque Postale. Mauvaise idée ? Si DMA a changé de nom, elle porte toujours, au sein de ses 90 milliards d’actifs, 8 milliards d’encours structurés, dont 4 très toxiques.
Résultat, la Caffil, coiffée par la Sfil, ne parvient pas à émettre la première de ses obligations, qui doit permettre à La Banque postale de ...
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