Comment utiliser au mieux les fonds européens pour répondre aux problèmes urbains ? Cette question était au coeur du 14è séminaire du réseau URBAN France qui s’est déroulé du 20 au 22 septembre à Bastia (Haute-Corse).
A quelques mois de la fin d’URBAN II, les neuf villes françaises qui en ont bénéficié espèrent pérenniser les acquis de ce programme d’intérêt communautaire (PIC). Au niveau de la méthode, que certains n’ont pas hésité à transposer à d’autres domaines – comme la mairie de Strasbourg qui l’applique au contrat de ville – mais aussi en poursuivant les opérations de réhabilitation de quartiers en difficulté pour lesquelles il avait été mis en place en 2000.
« URBAN a prouvé que même avec de petites sommes, on peut avoir un important effet de levier et éviter le saupoudrage », estime la présidente du réseau, Agathe Cahierre, première adjointe au Havre. « Nous avons su faire valoir le phénomène urbain auprès de la commission européenne. Maintenant que le combat s’est déplacé de l’Union vers les pays, à nous de faire en sorte que la France prenne en compte la dimension urbaine dans les programmes opérationnels ».
Voué à disparaître le 31 décembre, URBAN II sera remplacé par un dispositif qui prendra la forme d’un appel à projet lancé dans chaque région dès la fin de l’année. La France fournira la liste des sites retenus à l’automne 2007. Le réseau URBAN France escompte alors mettre son expérience en matière d’assistance technique au service des bénéficiaires.
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