La première réunion d’un groupe de travail sur les hauteurs de construction à Paris a eu lieu le 27 septembre.
Le Plan local d’urbanisme (PLU), définissant les règles d’aménagement de la capitale pour les 15 à 20 ans à venir et adopté définitivement en juin, n’a donc pas tout à fait clos le débat sur cette question épineuse.
Lors de cette adoption, le conseil de Paris avait prévu la création d’un groupe de travail pour examiner « la pertinence et les modalités d’analyse de la question des hauteurs », en termes de « formes urbaines, de condition de vie et de travail », ainsi que de « qualité architecturale et de consommation énergétique ».
Le PLU limite la hauteur des bâtiments à 37 mètres, alors qu’en 2003 un questionnaire auprès des parisiens avait montré leur hostilité massive aux tours.
Tout projet de construire des immeubles de plus de 37 mètres nécessitera une modification ponctuelle du PLU sur la zone concernée, par un vote du conseil de Paris, explique-t-on au cabinet de l’adjoint à l’urbanisme Jean-Pierre Caffet.
Une étude de l’APUR (Atelier parisien d’urbanisme, bureau d’études de la ville), remise le 27 septembre aux membres du groupe de travail, note qu’un « dépassement de la hauteur pourrait être envisagé ».
Les communistes sont favorables à la construction d’immeubles élevés, arguant qu’aujourd’hui, « on ne pourrait pas construire à Paris un bâtiment comme le musée Guggenheim de Bilbao ». Les Verts y sont farouchement opposés. L’UMP pour sa part « n’a pas tranché » et affirme ne pas avoir « une approche manichéenne » de la question. Elle fera des propositions lors d’un forum le 14 décembre sur « Paris capitale du XXIème siècle ».
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