En 2003, lors d’un Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), le gouvernement décidait d’abandonner le projet de modernisation de la liaison ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (Polt). En 2004, après la mise au rancart du projet de TGV pendulaire, l’Etat, Réseau ferré de France et la SNCF ont signé une convention pour étudier un projet de LGV (Ligne à grande vitesse) Limoges-Poitiers.
La LGV (un investissement entre 1,1 et 1,4 milliard d’euros) mettrait, aux environs de 2015, Limoges à 2 heures de Paris (au lieu de 3) et Brive à 3 (au lieu de 4).
Les socioprofessionnels, représentés par leur porte-parole, la chambre de commerce et d’industrie de Limoges, ont été les premiers à voter une délibération «soutenant ce projet situant le Limousin sur le réseau européen des trains à grande vitesse, demandant que la Creuse bénéficie d’un accès au réseau, souhaitant une amélioration technique significative de la ligne Paris-Toulouse».
La ville de Limoges a voté «un soutien au projet, sans occulter la question de la modernisation de l’axe central actuel». Même tonalité pour le conseil général de la Haute-Vienne. Quant aux quinze communes de la communauté d’agglomération de Brive, elles prendront position dans les prochaines semaines avec, sans doute, un voeu prioritaire de connexion au départ de la gare de Brive vers l’Espagne et l’Italie afin qu’elle ne devienne pas un cul-de-sac
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