Le bras de fer entre le conseil régional et l’Etat à propos du futur contrat de projet pourrait prendre fin rapidement. Le préfet de région vient en effet d’avancer de nouvelles propositions qui doivent être confirmées mercredi 25 octobre par le gouvernement. «Si les propositions du préfet sont validées a estimé Michel Sapin, le président du conseil régional, l’ouverture de négociations dans un esprit positif sera désormais possible».
La première proposition du préfet avait été reçue comme une «insulte et une provocation» : l’Etat proposait en effet une enveloppe de 266 millions d’Etat contre 596 M pour l’actuel CPER, ce qui plaçait la région au dernier rang national pour les crédits par habitant. Soutenu par l’ensemble des partis politiques et par le CESR unanime, le conseil régional avait alors décidé de refuser toute négociation.
Cette unanimité a semble-t-il payé puisque l’Etat est prêt à rajouter 84 millions d’euros avec des rallonges pour le ferroviaire (+20 M), l’université (+20 M), l’environnement (+4 M)
. Au total, la nouvelle enveloppe atteindrait 350 millions et même 400 millions si l’on inclut diverses conventions. «Nous ne sommes plus très loin des crédits de l’actuel contrat de plan s’est réjouit Michel Sapin, cela ouvre des perspectives nouvelles».
Pour autant, le conseil régional attend des réponses concrètes sur certains de ses projets, comme la réouverture aux voyageurs de ligne ferrée Orléans-Chartres. «On ne lâchera pas ce projet qui doit être financé par l’Etat», a averti Michel Sapin qui n’exclut cependant plus de signer le contrat avant la fin de l’année.
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