La ville de Toulouse s’étire le long des axes routiers selon une dynamique de croissance caractéristique du phénomène d’étalement urbain, indique dans son dernier rapport quadriennal, l’Institut français de l’environnement (Ifen).
Les axes de transport (routes, périphériques, rail, tramway) structurent le développement des villes. Ils attirent les activités et les lotissements, et en même temps participent à l’étalement de la ville en en repoussant les limites, explique l’Ifen.
« Dans le cas d’une ville en expansion comme Toulouse, cette extension tentaculaire est particulièrement nette », estime l’institut.
« Pour cette ville, qui peut s’étendre sans contrainte physique sur des terres agricoles, les grands axes routiers dessinent la géographie de l’expansion urbaine », souligne le rapport.
La croissance de la ville gagne d’abord les villages péri-urbains, puis « l’artificialisation s’étire en grappes le long des axes routiers » et progresse ensuite « de manière alvéolaire, en remplissant les vides laissés entre les axes », selon ce rapport.
Pour lire la synthèse du rapport, consultez l’adresse suivante sur le site de l’Ifen.
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