Un dispositif de surveillance policier a été mis en place autour des points sensibles du réseau de transport en commun de Seine-et-Marne, après que des bus ont été caillassés et que les chauffeurs ont fait jouer le droit de retrait, a annoncé le 3 novembre la préfecture.
« Nous avons rencontré le 2 novembre une dizaine de compagnies de bus et les syndicats, et nous avons décidé de mettre en place un dispositif de surveillance, en civil et en uniforme, autour des points sensibles », a affirmé le cabinet du préfet, confirmant des informations parues dans l’édition locale du Parisien.
La préfecture n’a pas souhaité donner davantage d’informations sur ce dispositif. Des «caillassages» fréquents de bus, qui n’ont pas fait de blessés, ont été signalés depuis une dizaine de jours, notamment dans l’agglomération de Melun, ce qui a conduit les chauffeurs à faire valoir leur droit de retrait.
« Depuis le 24, nous rentrons au dépôt plus tôt, à 18h30 ou à 20h00. De plus, tous les services de l’après-midi sont déviés et évitent les quartiers difficiles de Dammarie-lès-Lys, Melun et Le Mée », a expliqué Miguel Bionda, délégué syndical CGT au transport régional de l’agglomération melunaise (Tram).
Le trafic devrait reprendre normalement dès la rentrée scolaire, le 6 novembre.
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