Avec une enveloppe revalorisée de 30% sur la première esquisse du contrat de projet, Jean-Michel Bérard préfet de la région Centre estime désormais «que plus rien ne s’oppose à une négociation rapide». Il espère notamment qu’une première ébauche du contrat pourra être achevée pour le 21 novembre afin qu’une signature intervienne à la fin de l’année.
Au total, la nouvelle enveloppe de l’Etat passe de 266 à 347 millions d’euros tandis que 10 millions d’euros supplémentaires pourraient être débloqués pour une éventuelle plateforme de la future autoroute ferroviaire Atlantique.
Par ailleurs, les crédits d’Etat du plan Loire interrégional passent de 90 à 128 millions d’euros dont environ 32 millions pour le Centre. L’abondement de crédits destinés à des conventions spécifiques passées avec de grands organismes de recherche pourrait encore se traduire par des rallonges. «L’Etat a fait un gros effort, poursuit le préfet, mais il s’agit d’un solde de tout compte, je n’ai pas d’autres marges de manoeuvre».
Même si les négociations officielles n’ont pas encore débuté, 35 réunions de groupes de travail Etat-région ont permis de défricher les grandes lignes du contrat. Le seul blocage pourrait encore porter sur le projet de réouverture aux voyageurs de la ligne ferrée Orléans-Chartres. Face au coût réévalué (moins de 50 millions à l’origine, 120 aujourd’hui) l’Etat a décidé de ne pas participer au projet. Une solution de repli honorable, portant sur le développement du «fret de proximité» sur cette ligne, pourrait cependant être adoptée par les deux partenaires. Michel Sapin, président du conseil régional fera connaître sa position en début de semaine.
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