Une forte majorité des chauffeurs de bus des Courriers d’Ile-de-France (CIF) sont en grève depuis le 6 novembre, 20h00 pour de meilleures conditions de travail après le début d’incendie criminel sur un bus le 5 novembre à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).
La grève entraîne une paralysie complète du réseau en Seine-Saint-Denis, selon la direction qui précise que les lignes du Val-d’Oise sont fortement affectées alors que les perturbations sont moindres en Seine-et-Marne.
Selon la direction, 80% des 430 chauffeurs de bus (desservant 117 lignes, soit 125.000 voyages par jour) ont cessé le travail, alors que selon Idrisses Talhi, représentant du syndicat CGT à CIF, 95 % des chauffeurs (450 selon les syndicats) suivent le mouvement.
Ni la direction, ni les syndicats n’étaient en mesure d’évaluer précisément le nombre de voyageurs affectés par ce mouvement.
Selon M. Talhi, la direction « a reconnu aux chauffeurs leur droit de retrait », lors de la réunion organisée le 6 novembre au soir au site de Tremblay-en-France.
La direction précise l’avoir reconnu « pour les chauffeurs qui en ont fait individuellement la demande ».
Les chauffeurs devaient se rendre dans la matinée au siège du CIF au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) le 7 novembre en fin de matinée pour une intersyndicale.
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