A l’occasion d’une réunion de concertation sur le contrat de projets entre le conseil régional d’Aquitaine et le conseil général du Lot-et-Garonne le 9 novembre à Agen, le président de région Alain Rousset s’est encore une fois plaint du comportement de l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Il trouve en effet « inacceptable » que l’Anru négocie directement avec les communes les projets de renouvellement urbain et puis, ensuite, fassent pression sur les départements et les régions pour exiger une aide financière. « Je n’aime pas leur façon de faire, qui revient à menacer de ne pas soutenir un projet en l’absence de notre soutien », a-t-il insisté. L’Anru n’examine en effet que les dossiers qui comptent une participation des collectivités locales au moins égale à 25% du montant total du projet.
Interrogé par la conseillère générale Lucette Lousteau sur le financement du projet de renouvellement urbain de la ville d’Agen dans le quartier Tapie-Montdésir, il a répondu qu’il envisageait de proposer aux collectivités concernées par des projets similaires de signer une convention sur trois ans.
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