Alain Rousset, le président du conseil régional de l’Aquitaine, confirme être « sous pression ». A cours d’argent, l’Etat ferait « pression » pour financer via le contrat de projets les projets de renouvellement urbains inscrits sur la liste 2. « C’est exclu. Cela n’empêche pas notre propre engagement. La région va ainsi développer son action en politique de la ville et proposer de signer un programme pluriannuel avec les principales agglomérations d’Aquitaine. L’Etat pourra intervenir s’il le souhaite », a-t-il expliqué.
L’article 6 de la loi du premier août 2003 relative à la rénovation urbaine introduit la possibilité d’une dérogation pour des quartiers non classés zone urbaine sensible (ZUS) et qui ont obtenu l’autorisation des ministres du logement et de la ville, après instruction par la délégation interministérielle à la ville. Les quartiers retenus, inscrits sur la liste dite de type 2, présentent des caractéristiques socio-économiques similaires aux ZUS : habitat social concentré, taux de chômage élevé, logements vacants… Cela concerne notamment en Aquitaine le projet Tapie-Montdésir à Agen (Lot-et-Garonne).
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