Le collectif des « 1.000 de Cachan » appelle à un rassemblement le 25 novembre à Paris pour rappeler que la situation des anciens squatteurs de Cachan (Val-de-Marne) « n’est pas réglée », notamment celle des sans-papiers, a-t-on appris le 21 novembre auprès de Fidèle Nitiéma, leur porte-parole.
« La situation actuelle est floue. On ne sait pas comment ça va finir », a déclaré Fidèle Nitiéma. « On organise ce rassemblement pour rappeler qu’il faut des papiers et que Cachan n’est pas réglé », a-t-il ajouté, expliquant que les expulsés craignent de se faire « mener en bateau ».
Cet appel intervient alors que la préfecture de police a commencé à recevoir le 15 novembre les anciens squatteurs sans-papiers concernés par le protocole d’accord ayant abouti à l’évacuation du gymnase de Cachan le 11 octobre. Cet accord portait sur le relogement temporaire des expulsés et le réexamen des dossiers des personnes en situation irrégulière.
Le 10 novembre, Pierre Henry, directeur général de France Terre d’Asile (FTA), a souhaité une « impulsion politique qui définisse des critères plus larges (de régularisation, ndlr) pour régler ce dossier » et « une véritable mobilisation pour le relogement » des personnes en situation régulière.
Thèmes abordés