Huit agglomérations (Orléans, Tours, Blois, Le Mans, Chinon, Saumur, Alençon et Laval) ont signé le 29 novembre au salon international du marché immobilier (SIMI) qui se tient au palais des congrès de Paris, un protocole de coopération donnant naissance à «l’espace métropolitain Val de Loire-Maine».
Ce réseau fait suite à l’appel à projet lancé en 2003 par la Datar (Diact aujourd’hui) qui souhaitait regrouper des métropoles de taille européenne. Dans un premier temps, une coopération avait été envisagée au niveau de la vallée de la Loire avant que cet espace soit élargi au Maine. Cependant, la Diact a jugé cet espace trop hétéroclite et ne l’a donc pas labellisé. Les présidents d’agglomération ont pourtant décidé de poursuivre cette démarche estimant que cet espace compris entre l’arc Atlantique et l’Ile de France avait toute sa pertinence.
Le réseau installé sur 3 régions et 7 départements pour un total de 1,2 million d’habitants doit en effet atteindre une «visibilité internationale» alors qu’aujourd’hui «les tailles respectives de ces 8 agglomérations constituent un frein au développement». Charles-Eric Lemaignen, président de l’Agglo d’Orléans, et une des chevilles ouvrières de ce rapprochement, estime pourtant que l’espace métropolitain ne sera pas «une intercommunalité de plus ou une supra intercommunalité», mais avant tout un lieu de projets. C’est ainsi que des actions de coopération vont être engagées notamment dans le domaine économique, universitaire et touristique.
L’une des ambitions vise en particulier à promouvoir le patrimoine historique et environnemental afin de faire «de l’excellence patrimoniale un vecteur d’attractivité et de développement».
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