Périgueux persiste dans ses envies de relance de la ligne aérienne Paris-Périgueux fermée depuis mars 2005, en raison d’un déficit de plus en plus important. Pour atteindre la capitale par avion, les usagers doivent ainsi se rendre à Brive, Bordeaux ou Limoges. Pour l’heure, l’aéroport de Bergerac, en plein essor avec le développement des compagnies low costs, ne propose des liaisons que pour la Grande-Bretagne (soit 24 vols hebdomadaires).
La majorité des élus municipaux de Périgueux ont ainsi décidé de lancer un appel d’offres pour trouver un délégataire. « Il s’agit de trouver une compagnie pouvant assurer la ligne de façon supportable », a indiqué le maire de Périgueux Xavier Darcos, lors du dernier conseil municipal de la ville. La chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne s’apprête à lui confier via une convention la gestion de l’aéroport de Bassillac. Dans ces conditions, «rien ne s’oppose à tenter de voir si le projet est réaliste», affirme-t-on à Périgueux.
L’opposition a voté contre, considérant que l’aéroport n’est plus viable. En Dordogne, la majeure partie des élus et socioprofessionnels considèrent qu’il faut plutôt miser sur l’aéroport de Bergerac et y créer une liaison aérienne pour Paris. A la mi-décembre, les membres du syndicat mixte Air Dordogne (conseil général de la Dordogne, communes de Bergerac et de Périgueux, CCI) doivent se réunir pour adopter la modification de ses statuts souhaitée pour accompagner son développement.
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