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Culture

Poitou-Charentes. Le directeur du Frac pourrait être licencié

Publié le 30/11/2006 • Par Claudia Courtois • dans : Régions

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Olivier Chupin, directeur du fonds régional d’art contemporain (Frac) Poitou-Charentes installé à Angoulême depuis sa création en 1983, a reçu, en fin de semaine dernière, une lettre de mise à pied conservatoire de son conseil d’administration (CA) composé d’élus du conseil régional Poitou-Charentes et de la direction régionale des affaires culturelles (Drac) de la même région, les deux principaux financeurs de l’association. Le CA reproche au directeur, qui occupe cette fonction depuis 1989, des manquements professionnels graves, notamment la mauvaise conservation et archivage des oeuvres (600 au total au Frac), son manque de collaboration à la bonne marche de l’association et son comportement vis-à-vis des quatre autres salariés. Certains parlent de «menaces» et de «mauvaises conditions de travail».
Le 21 novembre, le CA a demandé un audit social qui doit être rendu pour le prochain conseil du 12 décembre. Il doit juger de la réalité des relations sociales dans l’association. Par ailleurs, le CA doit porter plainte contre X d’ici à la fin de la semaine pour recel de vol. La DRAC avait en effet demandé depuis cet été la localisation d’une quinzaine d’oeuvres, introuvables à l’époque. Une bonne partie a été retrouvée selon Maître Daniel Lalanne, l’avocat d’Olivier Chupin. Une oeuvre semble complètement perdue : une photo d’un artiste allemand, Thomas Demand exposé en 1998. «Nous sommes obligés d’agir ainsi sinon nous pourrions être poursuivis pour complicité», justifie Paul Fromonteil, actuel président du Frac et vice-président de la région Poitou-Charentes. Ce proche de Ségolène Royal lui reproche également son obstruction dans les projets du Frac avancés par le CA. Tous ces éléments vont peser dans l’entretien préalable de licenciement prévu fin décembre.
Le torchon brûlait depuis près d’un an entre la région et Olivier Chupin. Ce dernier a longtemps refusé l’idée de Ségolène Royal de déménager le Frac dans un ancien centre d’information et de documentation de la culture caprine à Linazay, au nord de la Vienne. In fine, un projet multi-sites devrait voir le jour sans date précise entre Linazay (dépôt et conservation des oeuvres), Angoulême (lieu d’exposition et de documentation) et d’autres antennes locales. Olivier Chupin travaillait d’ailleurs à la première exposition de Linazay prévue le 4 décembre.
Les flammes sont devenues plus ardentes quand Olivier Chupin a décidé de porter plainte, début novembre au tribunal de grande instance d’Angoulême pour harcèlement moral contre Ségolène Royal, en tant que présidente de région et ex-présidente du Frac (jusqu’en juillet 2006). Il se plaint via son avocat bordelais, Daniel Lalanne, d’avoir été mis à l’écart par la région sur des dossiers ou des événements qui le concernaient, d’avoir été déconsidéré publiquement : Ségolène Royal avait déclaré dans la presse locale qu’il n’était «pas l’homme de la situation» pour le projet de Linazay.
Il critique également des vexations en présence du personnel, d’avoir été abaissé publiquement notamment à l’occasion d’une réunion publique en juin 2006. L’association des directeurs de Frac s’apprêtent à diffuser une «alerte générale» par voie de presse. Selon sa présidente, Béatrice Josse, le cas d’Olivier Chupin n’est que «la partie émergée de l’iceberg : beaucoup de directeurs de Frac subissent également des situations de harcèlement grave. Et ça empire depuis deux ans».

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