Malgré les ouvertures de l’Etat qui a sensiblement amélioré ses propositions initiales (l’enveloppe a été portée de 266 millions à 400 millions d’euros) le conseil régional du Centre refuse toujours d’approuver le contrat de projet. «Bien que les propositions de l’Etat soient plus intéressantes, estime Jean-Michel Bodin, vice-président en charge des transports, le compte n’y est pas encore totalement».
L’accord bute en particulier sur les propositions du volet ferroviaire bien que, là encore, l’Etat ait porté son enveloppe de 63 à 85 millions d’euros. «Il nous faut 15 millions supplémentaires, insiste Jean-Michel Bodin, ce qui nous permettrait d’inscrire dans le contrat les projets de modernisation des lignes Tours-Loches (10 millions) et Tours-Chinon (16 millions d’euros)».
À l’inverse, un accord semble probable sur le dossier le plus sensible, celui de la réouverture aux voyageurs de la ligne Orléans-Chartres. Le conseil régional a en effet accepté de revoir ses demandes à la baisse avec l’aménagement d’un seul tronçon de la ligne (Orléans-Voves) estimé à 50 millions d’euros au lieu des 120 millions du projet global. De plus, la région accepterait de donner la priorité au fret sur cette ligne ce qui pourrait permettre de récolter quelques crédits européens. L’Etat devrait faire connaître sa réponse dans quelques semaines ce qui repousse une éventuelle signature du contrat au plus tôt à fin février.
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