L’Union européenne (UE) a signé le 12 décembre le protocole de mise en oeuvre de la convention alpine dans le domaine des transports. «Ce protocole vise principalement à garantir une mobilité durable dans les Alpes tout en assurant un niveau élevé de sécurité et de protection de l’environnement», précise un communiqué de la Commission du 12 décembre. Cette décision a été accompagnée d’une déclaration commune du Conseil et de la Commission concernant l’interprétation du protocole sur les transports. D’après le communiqué de la Commission, l’un des principaux objectifs du protocole consiste à réduire le volume et les dangers du trafic dans et au travers des Alpes. Il s’agira en particulier de détourner vers le rail une grande partie du transport, surtout de marchandises, et ce, grâce au développement d’infrastructures appropriées et de compensations respectant les principes du marché, précise la Commission.
Le protocole se fixe également comme objectif de garantir le maintien d’un trafic intra-alpin et transalpin à un coût économique acceptable en augmentant l’efficacité des réseaux de transport et en promouvant les moyens de transport les plus écologiques et les plus économes. Enfin, le protocole prévoit de garantir une concurrence loyale entre les différents modes de transport.
Le document a été signé par Susanna Huovinen, ministre des transports et des communications, représentant la présidence finlandaise, et par Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne, représentant la Communauté européenne.
Il a été ouvert à la signature des parties contractantes (Allemagne, France, Italie, le Liechtenstein, Monaco, l’Autriche, Suisse, Slovénie et la Communauté européenne) à l’occasion de la réunion ministérielle de la convention alpine, organisée à Lucerne les 30 et 31 octobre 2000.
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