Le budget 2007 de la région Languedoc-Roussillon, voté le 21 décembre, s’élève 961,6 millions d’euros (hors réaménagement de la dette), en hausse de 13 % par rapport au budget 2006. Cette progression s’explique par les compétences transférées dans le cadre de l’acte 2 de la décentralisation.
La région estime à 114 millions d’euros la charge supplémentaire liée à ses nouvelles compétences (intégration de 1 116 postes d’agents TOS, prise en charge des ports de Sète et Port-la-Nouvelle, du service régional de l’inventaire et d’une partie du financement de l’AFPA).
Les dépenses d’intervention représentent 85 % du budget. 200 millions d’euros seront consacrés au transport ferroviaire, premier poste de dépenses devant la formation professionnelle (140 millions) et les travaux dans les lycées (118 millions d’euros). Le développement des entreprises mobilisera 51 millions d’euros (+ 34 %).
Les charges de structures s’élèvent à 144 millions d’euros. Augmentées de 73 millions d’euros par l’intégration des TOS, elles diminuent de 20 % à périmètre constant. Ce résultat est obtenu notamment par la réduction de la charge de la dette, ramenée de 60 à 36 millions d’euros. L’encours de la dette s’établit à 308 millions d’euros au 31 décembre (contre 329 millions un an plus tôt).
Côté recettes, les taux de la taxe professionnelle et de la taxe sur le foncier bâti sont relevés de 1,8 %. Le taux de la taxe sur le foncier non bâti reste inchangé. Le produit de la fiscalité directe (195 millions d’euros) devrait néanmoins baisser de 6,8 % du fait du dégrèvement de la taxe professionnelle. Le manque à gagner lié à cette réforme est estimé à 25 millions d’euros. Il est compensé par un relèvement des tarifs de la TIPP, dont le produit atteindra 111 millions d’euros (+ 23 millions). La taxe sur les cartes grises, dont le tarif est relevé de 10 %, devrait rapporter 80 millions d’euros. Le recours à l’emprunt est fixé à 186 millions d’euros (120 millions en 2006).
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