Avec 889,5 millions d’euros, le budget 2007 du conseil régional du Centre qui vient d’être adopté progresse de 4,9% par rapport à 2006, hausse que Michel Sapin, président du conseil régional explique en partie par les «ardoises» de l’Etat.
Les transferts de compétences, notamment du secteur sanitaire et social, devraient en effet se traduire par un manque à gagner de 9,4 millions d’euros pour la région. De même, le plafonnement de la TP entraîne un déficit de recettes de 8 millions d’euros tandis que 4 millions n’ont pas été versés par l’Etat au titre du réseau haut débit. Ces transferts pèsent sur le budget de fonctionnement (528,2 millions d’euros) qui gonfle de 7,2% alors que le budget d’investissement (361,2 millions d’euros) stagne (+1,7%).
La fiscalité directe régionale représente 31% des recettes régionales avec 183,4 millions d’euros, en léger recul sur 2006 tandis que la TIPP devrait apporter entre 20 et 25 millions d’euros. Les taux seront cependant maintenus tandis que l’emprunt accuse une légère baisse (85 millions en 2007 contre 87,7 en 2006).
Le taux d’épargne brute est maintenu à 28,7% avec une capacité de désendettement de 2,2 années. Au niveau des interventions régionales, les transports représentent 21% du budget, les lycées 20%, l’apprentissage 12%, les territoires 11%, la formation professionnelle continue 10% et l’économie 7%.
La charge de la dette s’établit à 47,2 millions d’euros. Quelques grands projets sont inscrits au budget primitif 2007 : gestion du parc de Chaumont-sur-Loire transféré par l’Etat, création à Tours du centre international des musiques anciennes et de création, construction d’un lycée agricole à Bourges et d’un FRAC à Orléans.
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