Philippe Duron, président de la région Basse-Normandie a signé le 12 janvier avec Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF, une convention relative au financement de la rénovation des voitures Corail des lignes inter-cités Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Deauville-Trouville.
Fait «unique» selon Philippe Duron, la SNCF s’engage financièrement à la même hauteur que la collectivité, à savoir 22,5 millions d’euros, alors qu’elle ne devait payer à l’origine qu’un tiers des travaux. Son engagement est d’ailleurs à l’aune de celui de la région qui n’a pas compétence pour ces lignes ces trains mais y investit cependant.
L’objectif du contrat est de redonner du confort dans 150 wagons de ces trains, qui ont en moyenne 25 ans de fonctionnement, d’en moderniser les capacités d’accueil, notamment pour les handicapés, d’y installer des prises d’électricité, des espaces pour vélos et des sanitaires confortables. Assurée par des ateliers de la SNCF, la rénovation doit être réalisée dans sa totalité fin 2008.
La signature de ce contrat est également l’occasion de redorer le blason des lignes de la SNCF, dans la région : dégradation du respect des horaire des deux lignes précitées, locomotives obsolètes sur Paris-Granville
A propos de cette ligne la présidente de la SNCF a d’ailleurs reconnu qu’elle «était en dessous du convenable et qu’elle allait être mise sous contrôle technique par ses collaborateurs avec une reprise en main des matériels et de leur maintenance».
Philippe Duron espère d’ailleurs que cette signature n’est qu’une étape dans la modernisation plus large, cadencement du service, amélioration de la vitesse commerciale etc. du réseau SNCF bas-normand. Une accélération qui ne se fera toutefois pas avec des trains à grande vitesse : «Il ne serait pas convenable de faire croire que l’on va augmenter la vitesse», a indiqué Anne-Marie Idrac, qui, pour l’heure se contentera «d’améliorer la régularité et stabiliser la durée des liaisons vers la Basse-Normandie».
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