La Directive territoriale d’aménagement (DTA) de l’aire métropolitaine lyonnaise a été approuvée par décret et va pouvoir être mise en application, huit ans après le lancement de la démarche en 1998. Outil exceptionnel réservé à des territoires stratégiques (la France en compte sept, approuvés ou en projet), la DTA réunit l’Etat et les collectivités pour engager un développement cohérent à vingt ans au nom des grands enjeux d’aménagement.
« Il faut prendre conscience de la nécessité de posséder une vision stratégique de développement européen et international de Lyon et de sa région », a souligné Dominique Perben, ministre des Transports et élu du Rhône. Un thème plaidé depuis longtemps par Gérard Collomb, président du Grand Lyon, qui s’est félicité de l’approbation de la DTA : « ce document de planification témoigne de l’importance que l’Etat accorde au développement de notre métropole, la France ayant plus que jamais besoin de métropoles capables de compter dans la compétition mondiale ».
La DTA de la région lyonnaise concerne un territoire de 2,3 millions d’habitants (Lyon, Saint-Etienne, Nord Isère, Vienne, Villefranche-sur-Saône) comptant quatre départements, dix SCOT, une trentaine d’intercommunalités et une douzaine d’autorités organisatrices des transports. La DTA s’impose comme le document de référence aux SCOT et PLU, pour les infrastructures de transports, la préservation des espaces naturels et agricoles, la maîtrise de l’étalement urbain et les solidarités territoriales. Un comité de pilotage Etat-collectivités-Conseil économique social et régional assurera la mise en oeuvre de la DTA et son articulation avec les SCOT.
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