L’établissement public d’aménagement(EPA) de Saint-Étienne vient d’être crée et de recevoir la qualification d’opération d’intérêt national, se sont félicité le 26 janvier, Dominique Perben, ministre des Transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer et Michel Thiolliere, sénateur-maire de Saint-Etienne.
Avec la parution le 25 janvier des décrets au Journal Officiel, Saint-Etienne se voit « doté d’un outil puissant pour accélérer son renouveau urbain, développer son attractivité et contribuer au rayonnement de la grande métropole lyonnaise », estime le ministère des Transports dans son communiqué du 26 janvier.
L’EPA va principalement intervenir comme aménageur d’opérations stratégiques telles que le quartier d’affaires de Chateaucreux, le traitement de l’habitat ancien dégradé dans le centre-ville, l’aménagement du parc Couriot, la recomposition de l’entrée de ville du pont de l’âne ou le grand projet de la plaine d’Achille autour de la cité du Design, explique le ministère des Transports.
L’EPA va également être un acteur majeur pour construire le nouveau Saint-Etienne, aux côtés des services de la ville, de l’agglomération, de l’agence d’urbanisme et de l’EPORA, précise le ministère qui note par ailleurs qu’actuellement, en France, seule Marseille avec le projet Euroméditerranée dispose d’un tel outil au service d’une ambition urbaine.
Présidé par Michel Thiolliere, le conseil d’administration de l’EPA regroupe l’Etat, la région Rhône-Alpes, le département de la Loire, l’agglomération de Saint-Etienne Métropole et les villes de Saint-Etienne et Saint-Jean Bonnefond. «Ces collectivités a fait un effort exceptionnel en acceptant de participer à hauteur de 120 000 euros sur 7 ans au financement des opérations menées par l’EPA», souligne le ministère des Transports.
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