Le préfet de Seine-Saint-Denis a annoncé le 25 janvier qu’il proposait à la ville de Bobigny et au département « la construction de logements d’urgence » pour héberger pendant cinq ans 120 adultes et une dizaine d’enfants vivant dans des baraquements sans eau ni électricité à Bobigny.
Le préfet Jean-François Cordet avait été interpellé en décembre par la ville de Bobigny sur les conditions de vie de ces ressortissants roumains et bulgares installés depuis la fin de l’été sur un terrain vague situé en bordure du canal de l’Ourcq et de la RN 3, au 51 rue de Paris.
Ce terrain squatté appartient au conseil général depuis moins d’un an. Il est progressivement devenu un bidonville, sans eau ni électricité, où s’accumulent les ordures.
Le préfet annonce dans ce communiqué avoir proposé le 22 janvier aux deux collectivités « de mettre en place sur le terrain occupé, ou sur un autre terrain, une opération de construction de logements d’urgence par la Sonacotra. »
Ces logements, ajoute-t-il, seront « financés à 100% par l’Etat » et seront « mis à la disposition des occupants pour une période d’au plus cinq ans ». Les logements « pourraient être réalisés dans un délai d’un an ».
Dans l’attente de cette solution, il préconise la mise en place d’un accompagnement social et la recherche de solutions d’hébergement d’attente, précisant que « l’Etat est également prêt à participer financièrement à cette partie du programme ».
Il propose enfin d’engager une procédure d’accès au logement social pendant les cinq années que durerait au maximum l’hébergement en logement Sonacotra.
Selon le préfet, la mairie s’est de son côté engagée à organiser le ramassage des ordures et le conseil général à clôturer le site.
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