60 à 70 millions d’euros. C’est le montant qui risque de faire défaut au budget que le conseil général de Seine-Saint-Denis s’apprête à voter pour 2013.
En cause notamment, la forte progression des dépenses sociales obligatoires, l’ensemble de l’action sociale représentant 72 % des dépenses réelles de fonctionnement.
L’année dernière, la différence entre les montants versés au titre du RSA (revenu de solidarité active), l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), la PCH (prestation de compensation du handicap) et les compensations de l’Etat s’élevait à 197 millions d’euros. Et la situation devrait encore se détériorer en 2013. Le nombre d’allocataires de ces trois prestations ne cesse en effet de croître.
Avec la crise, l’augmentation des bénéficiaires du RSA – 85 000 ...
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