Seulement 7 agents techniques de Drancy sur 650 se sont déclarés le 29 janvier au matin en grève, dont « aucun employé des cantines », a indiqué la mairie, alors que la CGT, à l’origine du mouvement, dénonçait notamment une « détérioration » des conditions de travail dans les restaurants scolaires depuis l’instauration de la gratuité. La CGT n’a pu être jointe.
La mairie estime que cette grève, initiée par la CGT pour réclamer de meilleures conditions de travail et une prime pour tous les agents techniques de la ville, n’a « rien à voir » avec la situation des cantines. Elle souligne que « les problèmes connus la première semaine de gratuité ont été réglés à ce jour dans 16 écoles sur 18 ».
Les cantines scolaires de Drancy ont été victimes de leur succès depuis la mise en oeuvre de la gratuité pour tous dans les écoles élémentaires, le 8 janvier, qui a provoqué un afflux de 900 enfants supplémentaires.
Le préavis de grève avait été déposé en décembre, avant la décision de rendre les cantines gratuites, a précisé le 28 janvier la CGT.
Le syndicat réclame le versement aux agents municipaux d’une prime mensuelle de 200 euros au titre de « l’indemnité d’exercice de mission des préfectures », dont d’autres communes bénéficieraient. La CGT, qui avait appelé le 29 janvier à la grève tous les agents techniques de Drancy (Seine-Saint-Denis), comptait sur la mobilisation des personnels de cantines, débordées par un afflux d’enfants depuis qu’elles sont gratuites, pour revendiquer de meilleures conditions de travail. Le député-maire UDF de Drancy Jean-Christophe Lagarde, interrogé le 19 janvier sur les dysfonctionnements relevés par la FCPE, la FSU et la CGT, avait expliqué qu’il fallait un « temps d’adaptation » pour régler tous les problèmes « matériels ». Il avait annoncé l’embauche de 22 personnes supplémentaires.
Thèmes abordés